Dès l'antiquité 10 éléments sonbt connus : Antimoine, Argent, Carbone, Cuivre, Etain, Fre, Mercure, Or, Plomb et Soufre. Au début du XVIIIe siècle seuls trois nouveaux éléments étaient apparus : Arsenic, Phosphore et Zinc. La chimie ne commence à se développer qu'à partir des travaux de Lavoisier à la fin du XVIIIe siècle. L'essor date de la première moitié du XIXe siècle avec la découverte du Potassium, du Sodium, du Calcium et du Strontium par Davy en 1807 et 1808. Dès 1817 apparaît le concept des triades basé sur les analogies de propriétés chimiques :
Après la découverte du Magnésium, le concept de familles chimique naît et s'étend à d'autres éléments (e.g. : homologues de l'Azote : N, P, As, Sb, Bi). La notion de périodicité des propriétés des éléments date des années 1860-70. Les essais de classification des éléments chimiques ont été nombreux :
La struceture de l'atome est encore inconnue ; la notion même
d'atome est refusée par certains ; une grande confusion règne
entre corps simples et éléments. Mendéléïev
ne disposait que de données expérimentales : les valeurs
des masses atomiques imposées vers 1860 par un groupede chimistes
atomistes et les propriétés physico-chimiques des corps
simples et composés connus jusqu'alors.
Quand Mendéléïev commence son travail on ne connaît
que 70 éléments.
Mendéléïev défend, pratiquement seul conte
tous, l'idée d'une loi unique de périodicité
régissant des éléments ayant chacun leur individualité.
Il définit ce qu'il va classer et il précise ce qu'il
entend par corps simple ou composé (qu'il rattache à
la notion de molécule) et ce qu'il entend par élément
(rattaché à la notion d'atome).
En 1869 Mendéléïev propose son premier tableau
périodique après une étude approfondie de la
relation entre les masses atomiques des éléments et
les propriétés physico-chimiques qui leur sont dues.
Il choisit de respecter l'ordre croissant des masses atomiques horizontalement
et de regrouper verticalement les éléments ayant des
ressemblances physiques et chimiques. Il n'hésite pas à
bouleverser l'ordre des masses atomiques pour donner la priorité
aux ressemblances : inversion de l'Iode et du Tellure. Il ne peut
pas en donner une interprétation car la notion d'isotopie est
inconnue jusqu'en 1913.
Il annonce l'existence de 6 éléments inconnus à l'époque qu'il appelle éka-aluminium, éka-silicium, etc. Ces prévisions sont confirmées pas la découverte du Gallium (éka-aluminium) en 1875 et celle du Germanium (éka-silicium) en 1886, ce qui assure le succès de sa théorie.
Corps | Propriété | éka-silicium (ESI) | Germanium (Ge) |
Corps simple | Numéro atomique | 32 | 32 |
Apparence | Gris foncé | Gris clair | |
Masse Molaire (g.mol-1) | 72 | 72,6 | |
Masse Volumique (kg.m-3) | 5,50.103 | 5,35.103 | |
Température de fusion (°C) | élévée | 937 | |
Oxyde | Formule chimique | ESIO2 | GeO2 |
Apparence | Solide blanc | Solide blanc | |
Masse Volumique (kg.m-3) | 4,70.103 | 4,23.103 | |
Caractère acido-basique | Amphotère | Amphotère | |
Chlorure | Formule chimique | ESICl4 | GeCl4 |
Masse Volumique (kg.m-3) | 1,9.103 | 1,84.103 | |
Température d'ébullition (°C) | < 100 | 84 |
Mais plusieurs découvertes vienne tenir la satisfaction de Mendéléïev
: tout d'abord il ne sait pas où placer les éléments
qui suivent le Lanthane (terres rares) ainsi que les gaz rares. De
plus la mise en évidence de la radioactivité en 1896
ébranle ses convictions.
Cepentdant le célèbre tableau ne sera pas abandonné,
en 1910 la découverte de la charge électrique du noyau
par Rutherford puis en 1922 le modèle de structure électronique
de Niels Bohr en donnent une interprétation rationnelle.
Jusqu'en 1940 l'Uranium (Z=92) marque la fin du tableau périodique
des éléments naturels (il manque cependant dans la nature
les éléments 43Tc et 61Pm qui
sont radioactifs, de courtes périodes, donc disparus depuis
longtemps). Depuis cette date les chercheurs n'ont cessé de
créer de nouveaux éléments artificiels, appelés
transuraniens, repoussant ainsi l'achèvement de ce tableau.
L'élément le plus lourd actuellement connu est l'élément
118, appelé provisoirement Ununoctium, dont 3 atomes ont été
isolés en 1999 à Berkeley.
Cependant les éléments qui font suite à l'Uranuium,
créés depuis 1940, sont de moins en moins stables au
fur et à mesure que leur numéro atomique augmente ;
les duréesde vie sont très faibles (la plupart du temps
inférieures à 1 sec).
Il est à noter que pour l'instant les éléments
113, 115 et 117 n'ont pasencore été synthétisés).
Le principe de construction est fondé sur le remplissage des orbitales atomiques, ce dernier étant soumis à des règle précises :
On peut donc, à de très rares exceptions près,
établir, en fonction du nombre Z d'électrons, la structure
électronique des 115 éléments connus.
La méthodologie de la construction de la classification périodique
repose sur trois idées simples :
Al : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p1 | ⇒ [Ne] 3s2 3p1 |
Ne : 1s2 2s2 2p6 |
La loi périodique de Mendéléïev étant
respectée, on retrouve en colonnes les familles "verticales"
d'éléments connues depuis longtemps, alors que d'autres
sont mises en évidence par le principe même de la classification
actuelle.
Différence entre métaux et non métaux :
Un corps pur simple est à caractère métallique
s'il cristallise dans une structure produisant de électrons
deconduction ou des électrons libres. La condustivité
diminue alors lorsque la température augmente car l'agitation
thermique fait obstacle à la conduction électronique.
Le non-métalliques sont en général mauvais conducteurs
d'électricité. Les électrons ne sont pas libres
de se déplacer, par contre la conductivité augment avec
la température, l'agitaiton thermique favorisant alors la mobilité
des électrons.
La réaction avec l'eau donne des hydroxydes M(OH)2 très basiques. Le béryllium mis à part, la proximité des orbitales d vides permet de former des liaisons supplémentaires soit dans les corps simples, soit pour donner des composés dde coordination.
Dans ces trois colonnes les éléments les plus lours sont connus pour leur chimie des complexes. Cela provient de la grande inertie du doublet 5s2 qui tend à rester à l'état de paire libre et d'un comportement métallique très marqué.
Il rassemble les éléments de structure externe ns2
(n-1)dx. Ce sont les éléments de transition.
Les corps simples ont un caractère marqué : reamrquables
conducteurs électriques (Cu, Ag), caractère réducteur
marqué, résistants sur le plan mécanique,
catalyseurs de réactions chimiques.
Certains éléments possèdent des propriétés
chimiques voisinnes (existence de triades : Fe, Co, Ni) ; on rencontre
pour ces éléments des caractéristiques communes,
comme l'existence de plusieurs degrés d'oxydation pour
un même élément (surtout pour la première
série de transition 3d), la formation de composés
ioniques à plusieurs degrés d'oxydation (Fe3O4)
ou la formation de composés de coordination.
Ce sont les éléments de transition profonde
Il s'agit de la première ionisation. C'est l'énergie qu'il faut fournir à l'atome à l'état gazeux pour lui arracher un électron et former un ion à l'état gazeux.
L'énergie d'attachement électronique ou énergie de fixation d'un électron correspond à l'énergie de formation de l'anion M- par fixation d'un électron sur un atome neutre gazeux.
L'électronégativité χ est une grandeur relative qui détermine l'aptitude d'un atome B à attirer vers lui le doublet électronique qui l'associe à un autre atom A.
Mullkien relie l'électronégativité à l'énergie d'ionisation et à l'AE. Si χ est grand l'élement capte facilement un électron :
C'est l'échelle la plus utilisée par les chimistes.
Pauling a observé que l'énergie nécessaire
pour dissocier une molécule A-B est en général
plus grande que celle nécessaire pour dissocier A-A ou
B-B. Il a donc relié la différence d'électronégativité
entre les atomes A et B et cette différence d'énergie
:
avec DIJ l'énergie de dissociation de la molécule
IJ en kJ.mol-1
Pauling à posé χH = 2,20
On en déduit la relation entre les échelles de Pauling
et de Mullkien :
χ est une fonction de la force électrostatique d'attraction entre un atome A et l'électron d'un atome B. cette force électrostatique est proportionnelle à la charge effective Z* ressentie par l'électron le plus externe d'un système à (Z = 1) électrons. On obtient donc une formule complexe, mais c'est l'échelle la mieux adaptée à la description des propriétés physiques.
Bien que les trois échelles donnent des valeurs différentes, l'évolution est la même : χ(M) augmente lorsqu'on se déplace de gauche à droite sur une même période et de bas en haut le long d'une colonne.
Le rayon atomique est souvent associé au rayon de l'orbitale
atomique la plus externe, soit : ρM
: rayon de l'O.A. de valence
n*ext : nombre quantique appartenant à l'O.A.
externe
Z* : charge effective ressentie par l'électron le plus
externe.
⇒ le rayon de l'O.A. de valence diminue de gauche à
droite et du bas vers le haut. C'est aussi la demi distance inter
atomique d'équillibre de l'élément dans sa
structure stable dans lkes conditions usuelles de référence
(1 bar, 25°C).
e.g.: demi-liaison A-A en supposant l'atome sphérique.
Le rayon ionique se définit à partir du solide ionique
lorsque celui-ci existe. On mesure la distance d entre anions
et cations en contact et on a : d = r+ + r-
r+ < ra → r+ diminue
quand la charge de l'ion augmente.
r- > ra → r- augmente
quand la charge de l'ion augmente.
C'est la demi-distance d'équillibre entre les noyaux de deux atomes plus proches voisins dans un cristal métallique. Cela n'a aucun sens pour les éléments des colonnes 17 et 18. Rm diminue de gauche à droite le long d'une période ; il y a discontinuié au changement de période.
C'est la rayon apparent d'un atome engagé dans une simple liaison covalente, cela n'a donc aucun sens pour les éléments de transition.
Il s'agit de la demi-distance la plus courte à laquelle peuvent s'appreocher les noyaux de deux atomes identiques appartenant à des molécules différentes.
Un ion crée autour de lui un champ électrique.
Il est lié au champ électrostatique créé par la propre charge de l'ion à sa périphérie. Il est d'autant plus élevé que le champ est intense donc que l'ion est petit et fortement chargé. Ainsi les cations ont un pouvoir polarisant fortement élevé.
C'est l'aptitude à la déformation des charge sous l'influence d'un champ électrique extérieur (par exemple celui créé par un ion voisin). Les anions sont plus polarisables que les cations.
On a donc un caractère réducteur très fort à gauche du tableau et un caractère oxydant très marqué pour les éléments des colonnes 16 et 17. Lorsque deux atomes A et B sont en présence, le plus électronégatif des deux joue le rôle d'oxydant.
Les éléments les plus à gauche forment des oxydes à caractère basique très marqué, alors que ceux de droite conduisent à des acides forts ; au centre on obtient souvent des oxydes amphotères.